Simone SOUCHI (1923-2010) Simone Souchi est une femme d'esprit dont l'œil,sensible,s'attache à rendre la profondeur des choses.Dans son abstraction,si l'artiste utilise des éléments non figuratif,ses oeuvres ont toujours cependant quelque chose de concret.Sans doute ne peut-elle former une image sans qu'elle contienne une idée. Après avoir été active dans la résistance,c"est en 1945 qu'elle s'installe dans premier atelier Parisien,place du tertre.sa curiosité,son Amour de l'art la conduisent fréquemment à la Grande Chaumière ou elle côtoie les plus grand;son quotidien quand a lui est fait de dessins de mode,de costume de théâtre,d'affiches et d'illustrations pour la publicité qu'elle réalise pour gagner sa vie.en parallèle,elle deviens journaliste pour libération ou elle dirige la page féminine du quotidien.partie pour les états-unis,elle déssineras pour vogue et J.W THOMSON,alors la première agence mondial de publicité. A son retour,elle retrouve ses premières Amours et entre à l'atelier de Souverbie avant de travailler auprès de FERNAND LEGER. Elle décide en 1966 de se consacrer exclusivement à la peinture.La maturité,sans doute née de sa retenue pendant ses longues années,dévoile dans ses toiles une maitrise de la couleur,qu'elle travaille comme une étoffe.l'intensité de celles-ci fait jaillir à la surface une autre loi que celle du motif,l'artiste impose une nouvelle gamme faite de bleus glacés,de vermillons stridents,de vrts émeraude,dont on perçoit les givres......comme autant de jardins.l'irruption du soleil dans sa touche fracasse les couleurs.chez Simone Souchi,le point de fusion entre l'attraction du sujet et celle de l'objet s'annihile dans une rupture en éveil.si l'artiste suit dans ses premières œuvres la voie de la matière,qui se soulève littéralement contre le sujet,sa main montre ici au moins qu'elle ne se montre.je connaissais MICHEL DEGUY dont ses ouvrages me dépasser un peu,j'étais toutefois sensible au foisonnement sémantique,les mots faisant naitre impressions,sensations,et puis souvent réflexions sur le monde et sur soi. Un espace qui nous guide dans ce labyrinthe si poétique.Le peintre plutôt que transposer se met alors à transcrire,laissant au langage le soin de l'imaginaire.
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