Alexander CALDER (1898-1976)
Alexander CALDER est un scupteur américain, né à Philadelphie en 1898 et décédé en 1976 d'une crise cardiaque, à New York où il était venu inaugurer une rétrospective de son œuvre. Il s'installa en france en 1927, où il fabrique des jouets et donne des représentations avec son cirque de marionnettes, en fil de fer et en bois articulés. Il entre en contact avec des artistes de l'avant-garde artistique parisienne comme Joan Miro, Jean Cocteau, Man-Ray, Robert Desnos, Fernand Léger, Le Corbusier, Theo van Doesburg et Piet Mondrian en 1930 qui aura une grande influence artistique sur lui.Il abandonne la sculpture figurative en fil de fer qu'il avait pratiquée depuis 1926 pour adopter un langage sculptural entièrement abstrait En 1931, il s'incorpore au groupe Abstraction-Création, qui se consacre à la non figuration. À la Galerie Percier, il expose une série d'œuvres abstraites faisant référence au monde naturel et aux lois de la physique qui le gouvernent. Construites en fil de fer et en bois, la plupart de ces œuvres évoquent la disposition de l'univers. Il commence aussi à construire des sculptures composées d'éléments mobiles indépendants entraînés par un moteur électrique ou par manivelle manuelle. En 1932, il expose trente de ces sculpures qualifiées de mobiles par Marcel Duchamp et qui marquent le début de sa carrière. En 1962 il s'installe dans son nouvel atelier du Carroi, d'une conception très futuriste et dominant la vallée de la Basse-Chevrière à Saché en Indre-et-Loire. Il n'hésitait pas à offrir ses gouaches et de petits mobiles à ses amis du pays ; il fit même don à la commune d'un stabile trônant depuis 1974 face à l'église : une anti-sculpture affranchie de la pesanteur. Il fut le plus français des sculpteurs américains, et avait le génie de transformer une tôle en œuvre d'art et une boîte de conserve en oiseau. Il a fait le lien entre le surréalisme, l'art abstrait et certaines des recherches les plus modernes, qu'il anticipa de trente ans.
« Je suis entré dans le champ de l'art abstrait après avoir visité l'atelier de Piet Mondrian à Paris en 1930. Je fus particulièrement impressionné par des rectangles de couleur qu'il avait collés au mur. Je lui dis que j'aimerais les faire osciller ». CALDER
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